NOURRIR
38 MILLIONS D'ALGERIENS
Djamel
Belaid djam.bel@voila.fr
actualisé le 28.06.2015
Depuis
une cinquantaine d'années le consommateur algérien mange à sa
faim. Par ailleurs, une transition alimentaire s'opère: la part de
protéines dans sa ration alimentaire journalière est en
progression. Pourtant, il n'en a pas toujours été ainsi. Durant les
années 1800, avec la colonisation, de terribles famines ont décimé
la population. Plus proche de nous, durant les années 1930 des
disettes ont touché les campagnes algériennes. Albert Camus a
décrit cette misère noire dans les campagnes et ces hordes
d'enfants affamés errant en haillons. L'aisance financière actuelle
liée à la rente gazière fait que nous vivons dans l'illusion de
l'abondance alimentaire. Mais sommes nous totalement à l'abri de ces
épisodes terribles ou de troubles sociaux tels ceux liés à
l'augmentation des prix des denrées alimentaires comme en 2011?
DU
CHAMPS A L'ASSIETTE.
A
travers le monde, le travail des agriculteurs les plus performants
permet en moyenne de produire 4 600 kcal par jour et par personne. En
fait, il ne s'agit que d'une disponibilité alimentaire apparente.
Car, à ces 4 600 Kcal, il s'agit d'en ôter 600 perdues lors du
transport et de la conservation des récoltes. Des 4 000 restantes,
800 sont perdues par gaspillage. Sur le lot de calories restantes, il
faut encore déduire celles devant servir à l'alimentation des
animaux d'élevage (1700 Kcal). En retour, les produits animaux ne
procurent à l'homme que 500 kcal. En définitive, l'agriculture
moderne n'apporte au consommateur que 2 500 kcal par jour.
Avant
d'aborder la question de l'augmentation de la production agricole
dans les champs, examinons le parcours de ces produits du champs à
l'assiette du consommateur algérien.
LES
PERTES A LA RECOLTE.
Le
climat local sec et la consommation principale de glucides sous forme
de grains de céréales permet une meilleure conservation des
récoltes. Il faut cependant tenir compte de l'évolution de la
ration alimentaire. Avec l'augmentation du niveau de vie, les
protéines animales (lait, viandes, œufs), les légumes et fruits
sont plus présentes. La consommation de pomme de terre prend une
part de plus en plus importante. Or, il s'agit là de denrées
extrêmement périssables. Lait, oeufs et pommes de terre doivent
être conservées à des températures inférieures à 5°C voir
moins parfois. Cela exige tanks réfrigérés pour le lait et
chambres froides pour les autres produits.
Il
y a encore quelques dizaines d'années, à l'Ouest du pays, les
récoltes de pommes de terre étaient entreposées à l'ombre des
arbres. La capacité des entrepôts rérigérés est en constante
augmentation, mais an passé, face à l'abondance des récoltes de
pomme de terre, la presse nationale rapporte qu' il a été question
de recourir aux chambres froides de l'armée.
Mais
même les céréales récoltées ne sont pas à l'abri des rongeurs
et oiseaux. Les organismes de collecte telles les CCLS disposent de
silos modernes, mais elles ne collectent pas toute la production
locale. Qu'en est-il des conditions de conservation dans les petites
exploitations ne disposant pas de cellules métalliques pour le
stockage des grains.
Que
faire?
- Développer la production locale de silos métalliques, encourager le stockage des céréales à la ferme par un système de primes.
- Développer l'industrie locale du froid et de la ventilation à 5°C.
- Développer la transformation des fruits et légumes à faible durée de conservation par les procédés de séchage (figues, abricots, prunes, tomates), de déshydratation (flocons de pomme de terre), de mise en conserve ou d'ionisation.
LES
PERTES ET GASPILLAGES DE PRODUITS ALIMENTAIRES EN ALGERIE
Le
développement de l'équipement des ménages en réfrigérateurs et
congélateurs permet une meilleure conservation des aliments et donc
de réduire les pertes de produits alimentaires. Le gaspillage est
sans commune mesures avec celles existantes en Europe. Mais,
concernant le pain, il est encore fréquent de voir des baguettes
entières finir dans des poubelles. Dans les cantines scolaires et
restaurant de collectivités, il n'est pas rare de voir des assiettes
à moitié entamées finir dans les poubelles.
Que
faire?
- sensibilisation du consommateur,
- distribution de portions adaptées en restauration collective,
- utilisation des restes alimentaires en alimentation animale (signatures d'accords entre collectivités et élevages, développement de micro poulaillers familiaux de poules pondeuses),
- compostage ou méthanisation des déchets alimentaires,
- « vérité des prix » concernant le pain ou du moins accès privilégié pour les ménages au revenus modestes 1?
Le
compostage des déchets organiques peut être une source de
fertilisants naturels pour l'agriculture. A l'étranger, une
directive européenne prévoit l'interdiction progressive de la mise
en décharge des déchets organiques. A partir de 2016, ceux-ci
devront tous avoir été mis en plate-forme de compostage.
PERTE
A LA CONVERSION PAR LES ANIMAUX D'ELEVAGE.
Pour
un équivalent calorie produite par un animal, il en faut 5 d'origine
végétale. C'est dire la faible rentabilité des élevages. La
production de volailles possèdent cependant un taux de conversion
des produits végétaux supérieur à celle des ruminants. Et, en
Algérie, l'accent a très tôt été mis sur la production de viande
blanche afin de satisfaire la couverture protéique des
consommateurs. Cependant, l'élevage avicole local présente
plusieurs inconvénients:
- importations croissantes et massives de maïs et de soja,
- importation de souches de poules étrangères.
Quant
à l'élevage de ruminants, les inconvénients sont divers:
- forte mobilisation de l'irrigation pour produire des fourrages,
- surpâturage ovin à l'origine d'un grave processus de désertification de la steppe.
Si
l'élevage des ruminants présente un faible rendement de conversion,
il représente une production rémunératrice pour l'agriculteur. Il
permet également la production de fumiers permettant la
fertilisation des champs.
Que
faire?
- produire au moins partiellement localement des substituts au maïs et soja. Ces deux cultures sont difficiles à produire localement car elles nécessitent de grandes quantités d'eau.
- produire localement du maïs par les techniques les plus efficientes d'irrigation (goutte à goutte enterré),
- produire des fourrages locaux adaptés aux conditions climatiques (médicago sur jachères pâturées, sorgho, sulla, ...),
- proposer aux consommateurs des substituts protéiques à la viande: soja, pois-chiches, lentilles. A ce jour, malgré le niveau des importations de viandes et d'aliments d'élevage, il n'a jamais été proposé au consommateur algérien du lait et fromage de soja, de la charcuterie hallal au soja. Quant aux pois-chiches et lentilles, si leur culture est largement subventionnée, le secteur agro-alimentaire n'a pas exploité toutes les possibilités d'utilisation de ces deux légumineuses.
ENCADRE:
Remplacer partiellement le maïs par de l'orge.
L’ITELV
(Institut Technique des Elevages) a réalisé des essais
d'alimentation de poulets de chair avec de l'orge. Cet organismes
conclut: « nous confirmons l’incorporation de l’orge sans
additifs enzymatiques dans l’aliment du poulet de chair à des taux
atteignant les 20% et 25% (respectivement pour les phases croissance
et finition).
Ces
taux ne détériorent pas l’efficacité alimentaire (Indice de
Consommation), engendrant ainsi des niveaux de performances ( Poids
vifs et gain de poids) qui ne présentent aucune différence sur le
plan statistique par comparaison au témoin (Aliment à base de Maïs
– soja) 2205gr Vs 2150gr et 1.85 Vs 1.83 pour (le poids vif et
l’indice de consommation).
L’aliment
présenté sous forme de granulé a permis l’obtention des
meilleures performances (meilleure conversion alimentaire). Les
facteurs antinutritionnels que renferme l’orge ne semblent pas
avoir d’effets négatifs sur la consommation d’aliment et le taux
de mortalité. Par ailleurs, la
formule contenant l’orge permet une économie de 14% et 16% de Maïs
pour (les phases de croissance et finition) par rapport au témoin,
et a réduction du coût de production du kg de viande blanche pour
le traitement orge ».Sources: Bulletin Trimestriel N°1–Janvier
2012
PRODUIRE,
MAIS AVEC MOINS DE TERRES AGRICOLES.
Une
fois les pertes, entre parcelles et assiettes, réduites éliminées
voyons comment produire plus de produits agricoles. L'un des premiers
facteurs est la terre. Or la terre agricole algérienne est menacée
par plusieurs dangers. C'est le cas du béton et du bitume.
Les
pouvoirs publics ont une responsabilité première quant à la
préservation des terres agricoles. Ils peuvent s'appuyer sur
plusieurs outils: plans locaux d'occupation des sols (avec
destruction des constructions illicites), définition d'un mode de
construction en hauteur, politique fiscale (instauration d'une taxe
d'habitation élevée en zone Nord), …
Mais
les terres agricoles ne sont pas seulement menacées par le bitume et
le béton. Elles sont guettées par l'érosion hydrique et éolienne,
la désertification (parcours steppiques) et la salinisation* par
l'eau d'irrigation en absence de drainage.
Sans
vouloir minimiser la grave menace que constitue l'urbanisation, il
reste à souligner une évidence: même sous le béton, la Mitidja
reste. Une urbanisation réduite et maîtrisée ne doit pas faire
oublier la nécessité de développer une agriculture urbaine et
péri-urbaine. Celles-ci peuvent prendre différentes formes:
- jardins familiaux privés ou sur mini-concessions annuelles accordées par les APC,
- jardins potagers dans les parcs des entreprises et administrations,
- encouragements à la plantations d'arbres fruitiers et de vignes dans les cours privées ou allées publiques mais aussi en pied d'immeubles fertilisées par du compost de déchets ménagers et arrosés par de l'eau recyclée,
- ceintures d'exploitations maraichères voire d'élevages autour des villes, voire parfois maillées à la ville comme au Japon.
Au
moment où le consommateur est de plus en plus un urbain coupé de
ses racines rurales, la pratique du jardinage est le moyen de
rappeler la difficulté de faire pousser des plantes et donc de
lutter contre le gaspillage de produits alimentaires.
Que
faire?
- Promouvoir les techniques dites « d'agriculture de conservation » (abandon du labour qui fragilise le sol et l'expose à l'érosion),
- résorber la jachère travaillée grâce à un matériel adaptée et améliorer la jachère pâturée par le resemis des « prairies » annuelles.
- adapter la charge de mouton à la richesse des parcours steppiques et impliquer les éleveurs par une politique de concession contrôlée et sur le long terme de ces parcours,
- développement du drainage en zones irriguées,
- développer les cultures maraichères « hors-sols » sous serres (tomates, concombre, salades, …). Les plantes poussent alors sur de la fibre de coco ou plongent directement leurs racines dans une solution nutritive.
LES
TECHNIQUES RAISONNEES AU SERVICE DE L'AGRICULTURE.
Malgré
les énormes progrès techniques réalisés ces dernières années,
les exploitations agricoles présentent encore des gains de
productivité non négligeables.
L'irrigation:
L'eau reste le principal facteur limitant des rendements. Face aux
colossaux investissements réalisés par l'Etat, il reste à
développer les techniques d'irrigation les plus efficientes:
aspersion, goutte à goutte.
La
fertilisation des cultures: Les engrais sont encore insuffisamment
utilisés. Cela est dû à leur prix mais également à une mauvaise
adaptation de ces engrais aux types de sols.
Les
produits phytosanitaires: De plus en plus décriés en Europe, les
herbicides, insecticides et fongicides constituent pourtant de
puissants outils d'augmentation des rendements. Utiliser de l'engrais
et des semences sélectionnées en absence d'herbicides, c'est perdre
50% du potentiel de la culture. Ne pas traiter un champ de blé
contre le risque de rouille (attaque de champignons), c'est risquer
de perdre 80% de la récolte.
Des
progrès énormes peuvent être également attendus par l'utilisation
de variétés sélectionnées et par la mobilisation des sources de
matières organiques afin d'en faire des amendements organiques (le
terreau agricole constitue une véritable éponge pour le sol). En
élevage, le manque d'amélioration des races de bovins et ovins
locaux est à l'origine de gains de croissance faibles. Alors que les
ressources fourragères sont limitées, il faut plus de temps et donc
plus d'aliments aux animaux locaux qu'à ceux sélectionnés en
Europe.
En
la matière des évolutions récentes sont riches d'espoirs:
- implication (certes encore non suffisante) de techniciens et d'ingénieurs agronomes et vétérinaires au plus près des exploitations,
- dynamisation de Chambres d'Agriculture et d'associations professionnelles de plus en plus représentatives,
- développement de réseaux de vulgarisation et de vente d'agro-fournitures par des firmes privées.
Il faut relever que si
l'innovation technique a pour but d'augmenter les rendements et la
qualité des produits, cela passe avant tout par la levée de
l'incertitude qui pèse sur l'investisseur agricole. Que ce soit le
petit paysan qui s'apprête à louer un tracteur pour labourer et
ensemencer 10 hectares de blé ou à l'agriculteur décidé à
installer des serres. Dans tous les cas, ils sont confrontés
à l'incertitude des prix mais surtout à l'incertitude climatique.
Or, une innovation majeure est
apparue ces dernières années avec le non labour avec semis direct.
Cette technique économise l'eau du sol et stabilise les rendements
même en année de sécheresse. Il s'agit là d'une possibilité de
levée de cette incertitude pour le secteur des grandes cultures:
blé, orge, légumes secs, fourrages de vesce-avoine qui représentent
la majorité des cultures.
LA
DIFFUSION DE L'INNOVATION TECHNIQUE EN AGRICULTURE.
A
ce propos il est à remarquer la diffusion remarquable de nouvelles
techniques par le biais de contacts accrus des agriculteurs avec des
sociétés étrangères ou des sociétés locales d'agro-fournitures:
- emploi de produits contre les carences en fer et autres oligo-éléments des cultures dont les arbres fruitiers,
- emploi de fongicides contre la rouille du blé.
- MATERIEL : enrubannage, remorque distributrices, …
AMELIORATION
DE TECHNIQUES ANCIENNES.
En
agriculture, certaines façons de faire peuvent se trouver du jour au
lendemain dépassées.
De
nouvelles techniques de densification des plantations d'arbres
(agrumes, oliviers, …) permettent de produire plus par unité de
surface. Dans le cas de l'olivier, des densités de plantations très
élevées combinées à la fertigation permettent d'entrevoir des
récoltes mécanisées.
En
élevage, l'orge traditionnellement donnés aux ovins et bovins peut
être enrichie par de l'urée. Ce produit est assimilable par la
micro-flore de la panse des ruminants. Diluée dans de l'eau, l'urée
peut servir à hydrater les pailles et ainsi les enrichir en azote
assimilable par les animaux.
La
culture de la tomate sous serre a depuis peu évolué. Les racines ne
sont plus en contact avec le sol. Elles plongent dans un substrat
riche en fibres de coco et reçoivent une solution fertilisante avec
l'eau d'irrigation. La serre étant fermée aux éventuels insectes
parasites, la pollinisation se fait par élevage de bourdons
pollinisateurs.
Depuis
peu, afin d'améliorer la nutrition azotée mais aussi en phosphore
se développe la technique des cultures associées combinant une
céréale à une légumineuse.
ENCADRE:
le goutte à goutte enterré.
Les
nouveaux équipements goutte à goutte, en particulier les gaines
en polyéthylène diffusées par certains fabricants ont bénéficié
de perfectionnements qui permettent de les enterrer, à une
profondeur inférieure à celle du labour (30 cm environ). En
effet, ces gaines sont équipées de goutteurs (espacés de 30 à
ou 40 cm, en général) présentant un débit qui reste proche du
débit nominal, et avec une bonne uniformité, lorsqu’ils
fonctionnent dans la plage de variation de pression (0,5-1 bar)
recommandée par le fabricant. Le caractère innovant de cet
équipement réside dans le fait qu’il s’oppose à l’intrusion
dans les goutteurs des particules du sol et des racines. De plus,
les goutteurs sont dotés d’un système anti-siphon et la gaine
se vidange automatiquement sitôt l’eau coupée. Ces
caractéristiques les éloignent des systèmes testés il y a plus
de vingt ans en France, comme les tuyaux poreux. Enfin, d’après
les constructeurs, la durée de vie serait de l’ordre de quinze
ans pour ce SDI. Dans la mesure où cette durée peut être
effectivement atteinte, le SDI surpasserait largement d’un point
de vue économique la technique du canon enrouleur selon Lam et
Trooien (2003), surtout si l’on se situe dans la partie basse de
la fourchette de prix affichée par les fabricants (entre 2 500 et
5 000 euros/ha).Sources:
Sciences
Eaux & Territoires n°11 – 2013 Jean Claude MAILHOL, Pierre
RUELLE, Cyril DEJEAN et Patrick ROSIQUE Irstea, centre de
Montpellier, UMR-G-EAU Gestion de l’eau, acteurs et usages 361
rue J.-F. Breton, BP 5095 34196 Montpellier Cedex 5
jean-claude.mailhol@irstea.fr pierre.ruelle@irstea.fr
cyril.dejean@irstea.fr
patrick.rosique@irstea.fr
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NOUVEAUX
PROCEDES ET NOUVEAUX TYPES D'ALIMENTS.
En
la matière, de part le monde les innovations sont nombreuses.
La
culture de micro algues permet un rendement photosynthétique
plusieurs fois supérieur à des plantes cultivées.
Les
insectes convertissent de façon plus efficace les végétaux en
protéines nobles. En Asie depuis longtemps larves et insectes sont
cultivés à des fins culinaires. En Afrique sahélienne et dans le
Sud de l'Algérie, les criquets sont utilisés en alimentation
animale. Une jeune entreprise française prévoit de produire de
façon industrielle des vers de farine afin de produire un aliment
pour le bétail.
La
production de sucre est traditionnellement permise par la canne à
sucre, la betterave sucrière. En Algérie, il serait intéressant de
se pencher sur la culture d'agaves. Au Mexique sur des terrains
pratiquement désertiques, cette plante produit jusqu'à 70 litres
par pied d'un sirop très riche en sucre.
EN
CONCLUSION: PRODUIRE, MAIS ...
Le
rôle de l'agriculture et des secteurs en amont et en aval est
immense: éviter les famines qui autrefois décimaient la population.
Il ne s'agit pas seulement de produire des aliments mais également
de veiller à l'équilibre du milieu naturel: absence d'érosion et
maintien de la biodiversité.
Elle
doit également être source d'emplois. Cela implique une aide aux
exploitations familiales et pas seulement à de grandes exploitations
rivalisant techniquement avec leurs homologues à l'étranger.
L'agriculture
est également un secteur qui demande d'importants investissements.
(*)
un observateur de ce phénomène a pu dire qu'en Algérie nous avons
même réussi à « désertifier le désert ».
1En
Egypte, en 2015 des cartes magnétiques ont été fournies aux
ménages à revenu modeste ce qui leur permet un accès plus aisé
au pain subventionné par les pouvoirs publics.
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