La SCAEL et les CIPAN. 2ème partie ... - YouTube
En Algérie nous n'avons pas la pratique de l'interculture. Causes:
-pluies automnales parfois tardives,
-campagne labour-semis trop longue,
-cultures de printemps (maïs, tournesol, betterave) absentes.
Dans ces conditions proposer de l'interculture est difficile allez vous dire. Non, pas si vous avez un semoir pour semis direct: votre temps d'implantation des cultures est alors réduit.
https://www.youtube.com/watch?v=HH7QAewPBLY
21 juil. 2013 - Ajouté par Clément Jullien
Découvrez dans cette partie les caractéristiques de certaines espèces comme la moutarde blanche, le radis fourrager, le radis chinois, l'avoine brésilienne, tournesol, phacélie. Nous vous invitons ensuite à regarder : La SCAEL et les CIPAN. 3ème partie : Caractéristiques des couverts légumineuses.
L'INTERCULTURE PEU EGALEMENT SERVIR A NOURRIR LES MOUTONS...
Cultures dérobées: Profiter de la valeur alimentaire de certaines intercultures
Les
travaux d'ARVALIS - Institut du Végétal montrent que les cultures
intermédiaires peuvent constituer une ressource intéressante pour les
élevages qui ont du mal à couvrir les besoins alimentaires de leurs
animaux. Radis, avoine et colza fourrager, notamment, fournissent une
bonne valeur énergétique.
L'exploitation des cultures
intermédiaires en tant que fourrage pour l'alimentation de ses animaux
peut s'avérer très intéressant, en particulier après un printemps ou un
été sec. C'est une stratégie efficace pour faire face aux aléas climatiques via la diversfication ses ressources fourragères. Pour les élevages bovins des régions de polyculture élevage, la valorisation des cultures intermédiaires
au pâturage ou en affouragement en vert peut s’avérer une solution
intéressante. Pour mieux connaître la valeur énergétique de ces
ressources et leur risque acidogène, ARVALIS - Institut du végétal a
mené en 2011 une première série d’analyses sur quelques cultures
intermédiaires : la moutarde blanche, le radis, l’avoine strigosa (1), le colza fourrager et le ray-grass d’Italie
(RGI). À l’exception du dernier récolté en sortie d’hiver, tous ont été
coupés en début d’hiver. La moutarde blanche et le radis ont été
fauchés en début de floraison, le colza fourrager et le RGI au stade
feuillu, l’avoine entre les stades 2 noeuds et dernière feuille.
Des couverts très digestibles
À l’exception de la moutarde, les
couverts étudiés se sont avérés très digestibles : après 72 heures
d’incubation dans le rumen, plus de 90 % de la MS de l’avoine strigosa,
du radis, du RGI et du colza fourrager était dégradée contre seulement
64 % pour la moutarde blanche. Pour les quatre premiers couverts, les
valeurs énergétiques sont apparues très bonnes, respectivement de 0,84,
0,82, 0,99 et 0,92 UFL (Unités fourragères « lait ») (figure 1).
Cependant, le RGI, le colza fourrager et le radis libèrent très
rapidement leur énergie, ce qui augmente les risques d’acidose du rumen.
Avec plus de 60 % de dégradation en 4 h, ces couverts présentent un
risque acidogène assez élevé. À titre de comparaison, l’orge fourragère,
qui pose également ce problème, est dégradée à 80 % en 4 h. Au regard
des trois critères étudiés, c’est donc l’avoine strigosa qui semble le
mieux sortir son épingle du jeu. Ce couvert est dégradé à 90 % après 72 h
d’incubation. Avec 0,85 UFL, il offre une bonne valeur énergétique. Et
il présente un risque acidogène relativement faible, seulement 50 % de
sa MS étant dégradé en quatre heures d’incubation.
Équilibrer énergie et azote
Pour constituer un « bon » fourrage, le
couvert doit être non seulement facilement digestible, mais aussi
équilibré en énergie ainsi qu’en azote. Pour compléter cette première
étude, la valeur azotée des couverts a également été mesurée (figure 2).
Comme attendu, l’essentiel de la valeur alimentaire de la moutarde
blanche réside dans l’azote qu’elle apporte à l’animal. Ce couvert
présente une teneur en matières azotées totales (MAT) très élevée,
proche de 300 g/kg de matière sèche (MS). Le radis, l’avoine strigosa et
le colza fourrager sont plus équilibrés avec une teneur en MAT située
entre 150 et 180 g/kg MS, et une valeur énergétique comprise entre 0,8
et 1 UFL.
Un « plus » pour l’avoine strigosa
Bilan, l’avoine strigosa offre une bonne
valeur énergétique, une MAT moyenne et un faible risque acidogène. Si
le colza fourrager et le radis apparaissent excellents en ce qui
concerne l’énergie et la MAT, il est préférable de les associer à un
fourrage riche en fibre dans la ration pour éviter les risques
d’acidose. La moutarde blanche se révèle pour sa part très
déséquilibrée, avec une MAT très élevée et une valeur énergétique très
faible.
Sabine BATTEGAY
(ARVALIS - Institut du végétal)
DE NOMBREUSES ESPECES A CYCLE COURT
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Sem Partners et les couverts végétaux à cycle court - YouTube
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15 avr. 2011 - Ajouté par www.Agriavis.com
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