jeudi 17 mars 2016

SEMIS DIRECT EN ALGERIE, COMPTER AVEC LES FIRMES D'AMONT ET D'AVAL.

SEMIS DIRECT EN ALGERIE, FAIRE PORTER LA VULGARISATION PAR LES FIRMES D'AMONT ET D'AVAL.

Djamel BELAID 17/03/2016 Djamel.belaid@ac-amiens.fr
Contrairement à la Syrie et l'Irak, au Maghreb et plus particulièrement en Algérie, au niveau des petites et moyennes exploitations céréalière, le semis-direct (SD) tarde dramatiquement à être développé. Force est de constater qu'à part quelques initiatives, les services agricoles locaux sont absents sur le terrain. Face à cette situation, il nous semble que le changement ne peut venir que d'initiatives privées. Les firmes d'agro-fourniture et les transformateurs de céréales peuvent constituer le fer de lance d'opérations de promotion en faveur de l'équipement en semoirs SD des petites et moyennes exploitations.


Photo: Semoir SD jordanien (Société Rama).



Photo: L'infatigable Jack Desbiolles (expert australien du SD sur le terrain.Notez la poutre en acier sur laquelle se fixe les dents à ressort et les roues plombeuses.

Photo: Semoir conventionnel de marque Rama (Jordanie) de 4m transformé en semoir SD


ALGERIE SUCCES DES SEMOIRS SD ETRANGERS, SYRIE SUCCES DE SEMOIRS SD LOCAUX

En Algérie, l'utilisation du semis direct concerne essentiellement de grosses exploitations privées et publiques (fermes pilotes). Petites et moyennes exploitations ne connaissent pas ce mode de semis si ce n'est à travers des quelques semoirs SD présents au niveau des unités motoculture des CCLS et des travaux à façon réalisés par quelques grosses exploitations. La même situation peut être observée au Maroc et en Tunisie, même si parfois l'acquisition de semoirs SD est réalisée au niveau de plusieurs exploitations1. Dans la majorité des cas, il s'agit de semoirs importés d'origine diverse : Seméato, Kuhn, John Shearer, … etc.
L'observation avant 2013, de l'équipement des exploitations céréalières syriennes et irakiennes montre un autre type d'équipement. Si quelques gros semoirs SD européens, brésiliens ou australiens sont présents, la majeur partie des engins utilisés sont de fabrication locale. Il s'agit en général de semoirs de 2,3 à 4 m de large. Parfois, il s'agit même de semoirs conventionnels transformés localement par des artisans et agriculteurs en semoirs SD. On doit l'originalité de cette situation à la coopération australienne basée à la station Icarda d'Alep puis rapatriée en Jordanie.

SEMIS DIRECT, AVANTAGE AUX MODELES AUSTRALIENS
Bien que disposant de semoirs SD à disques ou à dents, les australiens ont, dès 2005, vulgarisé le modèle à dents ; principalement de marque John Shearer. Celui-ci est caractérisé par des dents permettant un travail du sol superficiel au niveau de l'emplacement de la semence, le dépôt de fertilisants sous les graines et le passage de roues plombeuses au creux du sillon formé par le passage des dents. Ainsi, contrairement à un semoir Semeato à disques, les semoirs australiens John Shearer laissent derrière eux un sol à la surface en « tôle ondulé ». Ces sillons se transforment en d'efficaces collecteurs d'eau de pluies dès la moindre averse suivant le semis. Ainsi, l'eau percole au dessus du seul emplacement des semences, ce qui favorise l'humectation des semences et une levée homogène. Après la levée, les sillons continuent leur rôle de collecteur d'eau de pluie. Le passage de l'humidité du sol à la graine est également grandement facilité par l'action de tassement des roues plombeuses. Les modèles brésiliens ne possèdent pas de tels mécanismes de collecte de l'eau de pluie. L'explication est à rechercher dans la généreuse pluviométrie des régions agricoles du Brésil et dans le type de répartition des pluies. Le type de semoir à dents SD est donc particulièrement adapté aux régions semi-aride à pluviométrie irrégulière et en particulier au semis2. Par ailleurs, les semoirs à disques sont plus fragiles à cause de l'usure de leurs roulements.
« Cerise sur la gâteau », dans le cadre de projets au sein de l'Icarda, les Australiens ont gracieusement opéré un transfert de technologie vers des artisans ou industriels syriens3, irakiens ou jordaniens. L'intérêt des Australiens étant ailleurs : l'accès aux ressources génétiques de l'Icarda en matière de céréales.
Après le Proche-Orient, les experts australiens du SD déploient leur aide vers le Maghreb. L'un des plus éminents experts de cette dream-team, le Pr Jack Desbiolles4, a ainsi effectué plusieurs missions ponctuelles en Algérie. Il semble qu'à ce jour, lors de ses visites en Algérie, les institutions agricoles locales ne lui aient pas proposé de mettre son savoir au profit des fabricants potentiels de semoirs SD.

ACTION DES SERVICES DE VULGARISATION EN FAVEUR DU SEMIS DIRECT
Nous nous proposons d'examiner les structures de vulgarisation susceptibles de prendre en charge l'extension de l'utilisation du SD en Algérie. Les services agricoles prévoient la présence d'un agent de vulgarisation dans chaque commune. Cependant souvent, ce conseiller est seul à s'occuper de plusieurs centaines d'agriculteurs éparpillés sur un vaste territoire. Parfois, il n'existe qu'un véhicule pour plusieurs conseillers et les dotations en carburants sont rationnées.
Quant aux stations ITGC, elles sont dépassées. Elles doivent par exemple prendre en charge la vulgarisation du désherbage, de la lutte contre le vert blanc, la sélection de nouvelles variétés et la multiplication de semences. Il semble également que la direction n'a pas classé une priorité5 au niveau des actions. Enfin, on note l'absence de relais dans les Chambre d'Agriculture et les CCLS bien qu' existent des réseaux qualité-blé mis en place par des transformateurs tels Groupe Benamor. Le rôle des ingénieurs des stations ITGC devrait être de produire de la référence technique et non pas de vulgariser. Cette opération devant être dévolue aux techniciens des Chambres d'Agriculture, des Coopératives Céréalières Paysannes et de l'agro-fourniture. En France, Arvalis.fr produit de la référence, et ce sont les Ch. d'Agriculture, les coopératives ou le négoce qui vulgarisent ces résultats.
L'INPV développe sur le terrain des actions de vulgarisation et d'action contre certains ravageurs. Quant aux CCLS la priorité est donnée à la production de semences certifiée et à l'approvisionnement en ... ficelle. Les unités de motoculture des CCLS ont bien étaient dotées de quelques semoirs SD, mais il s'agit de gros engins importés et en aucun cas d'une stratégie de dynamisation d'une production locale telle qu'observée en Syrie et Irak.
Il semble donc, qu'en matière de vulgarisation et de dynamisation de la production de semoirs SD, il n'y ait malheureusement rien à attendre de la part des structures publiques en place.

TIRSAM ET PMAT, DES CONSTRUCTEURS IGNORANT DU CONCEPT SEMIS DIRECT
En Algérie, les capacités en matière de construction de matériel agricole sont exceptionnelles. Certains industriels possèdent des outils de conception par ordinateur, des fonderies et des moyens de découpe laser de l'acier. L'industrie locale produit sous licence des tracteurs et moissonneuses-batteuses. Elle produit également du matériel aratoire, de semis ou de traitement. Le matériel pour semis direct est ignoré par des entreprises privées telle Tirsam (Batna) ou publique telles celles du groupe public PMAT.
Parmi les entreprises privées les plus dynamiques, on peut citer Djoudi Métal (matériel pour aliment du bétail) ou des fabricants de tank réfrigérés à lait.
Les concessionnaires important du matériel agricole sont nombreux. Certains d'entre-eux importent du matériel agricole turc. Pourtant en matière de semis, le matériel importé est essentiellement conventionnel. Or, la Turquie est cependant un pays où la production de semoirs SD est avancée. Partmis les concessionnaires, on peut noter le dynamisme de la Société Axium SPA (Constantine). Bien que pionnière pour l'importation de matériel de récolte pour balles rondes, cette société dirigée par un Dr vétérinaire ignore l'existence de matériel pour semis direct.

En Algérie, en matière de développement agricole, les priorités semblent nombreuses. Cependant, étrangement, dans un pays à dominante semi-aride, le SD ne semble pas figurer parmi ces priorités. Cela peut être attribué à la priorité donnée à l'irrigation d'appoint des céréales mais surtout à l'absence de vision globale et de coordination entre les moyens existant localement et les possibilités offertes pas la coopération internationale.

MISER SUR LES TRANSFORMATEURS ET L'AGRO-FOURNITURE
Face à l'urgence de la situation, la puissance publique s'avère défaillante pur promouvoir la fabrication de semoirs SD à dents basés sur le modèle australien. Aussi, il ne reste que l'initiative privée. Le secteur de la transformation pourrait s'avérer d'un apport considérable. En effet, tant qu'il n'existe pas de signature de l'Algérie à l'OMC, ce secteur a intérêt à une augmentation de la production locale de blé dur en qualité et en quantité. En effet, la première transformation et la seconde transformation permettent la réalisation de très confortables marges. En l'absence d'une efficacité de l'institution agricole d'Etat vis à vis de la promotion du SD, les meuniers et semouliers locaux ont tout intérêt à garantir leur approvisionnement dans leur bassin local.

Le secteur de la vente de produits phytosanitaires pourraient également constituer le fer de lance de la vulgarisation des semoirs SD. Pourquoi ce secteur serait-il si stratégique ?
Avant tout, développer le SD implique de vendre plus d'herbicides dont du glyphosate. En effet, l'abandon du labour en faveur du SD s'accompagne généralement dune plus grande infestation adventice. Par ailleurs, un céréalier qui se met au SD et s'équipe d'un pulvérisateur peut également évoluer vers l'utilisation de fongicides et d'insecticides . C'est donc un client potentiel pour l'industrie des produits phyto-sanitaire.

Mais l'élargissement de la clientèle concerne également les vendeurs d'engrais. Le SD permet la localisation des engrais de fonds tels le MAP et DAP sur la ligne de semis. Cette technique permet ainsi de réduire la question de l'insolubilisation des engrais phosphatés en sol calcaire.  Des entreprises telles que Profert y ont tout à y gagner. Que peut-on attendre par contre d'une société telle Fertial ? En fait, l'actionnaire espagnol qui possède une compétence en matière d'animation de terrain vise l'export vers l'Europe et ne se préoccupe donc pas du marché local. On peut se demander pourquoi les pouvoirs publics, à travers le partenaire algérien, ne les y incitent pas en ajoutant une clause au contrat actuel.

MISER SUR LES ARTISANS ?
En Algérie existe de nombreux artisans maitrisant la découpe et la soudure de l'acier. Nombre d'entre-eux sont capables de réaliser le bâti en acier de semoirs SD puis d'y fixer des pièces obtenues par sous-traitance : trémie pour les semences et les engrais, dents avec leurs ressorts, roues plombeuses. Ces artisans pourraient réutiliser des parties de semoirs conventionnels de marque locale. Une nombreuse documentation existe est disponible en ligne sur internet6. Si une volonté politique était présente de la part des services agricoles (ITGC), il serait possible de réunir ces investisseurs privés potentiels et les experts australiens et syriens de l'Icarda. Actuellement, ces experts dont Jack Desbiolles est uniquement orienté par l'ITGC vers le constructeur public CMA. Plusieurs réunions auraient déjà eu lieu. Cependant nulle trace d'un quelconque semoirs SD à dents made in DZ. L'idéal serait d'ouvrir ces réunions à des artisans et à des jeunes investisseurs de l'Ansej.
L'expérience syrienne ayant vu le développement de 8 ateliers de fabrication de semoirs SD, on peut penser que la rencontre entre experts de l'icarda et investisseurs privés locaux est indispensable. Il est certain qu'en la matière « les premiers arrivés seront les premiers servis ». Il est fondamental pour chaque investisseur potentiel de se positionner car la mise sur le marche algérien des premiers semoirs SD à dents pourrait ringardiser les autres outils aratoires et de semis. En effet, le contexte actuel est à l'augmentation des coûts de mécanisation et du prix des intrants. Déjà, le prix des carburants a augmenté, les engrais devraient suivre. Dans le contexte de la baisse de la rente pétrolière, les subventions publiques en faveur du blé dur ne devraient pas augmenter. Il est même à craindre qu'elles baissent. Le maintien des marges en céréaliculture pourraient alors n'être sauvegardées que par le passage au SD. C'est dire si le marché est conséquent. Actuellement les semoirs syriens de 2,3 m sont vendus (départ usine) à 1500$.

PERSPECTIVES : ENGRAIS DZ CONTRE SEMOIRS SYRIENS.
Une alternative face au manque criant de semoirs SD à prix abordables pourrait être d'avoir directement recours à la Syrie. En effet, jusqu'en 2012, ce pays a produit 927 semoirs SD. Certains spécialistes de la construction de ce type de semoirs auparavant installés dans la région d'Alep sont aujourd'hui repliés sur Lattaquié. Nulle doute qu'ils pourraient permettre le redémarrage de la construction de ce type d'engins .

Reste ensuite l'option jordanienne. Entre la Syrie, l'Irak et la Jordanie, c'est dans ce pays où la production de masse est la plus possible. En effet, dans ce pays ce ne sont pas de petits ateliers, mais un gros industriel (Rama Agriculture Development MFG8) qui produit des semoirs SD à dents suite au transfert de technologie opéré par le Pr Jack Desbiolles.

Qui en Algérie pourrait réaliser de telles importations ? Les candidats potentiels sont PMAT, l'OAIC ou les concessionnaires privés.
Reste une autre option, celle d'importer uniquement les éléments de base permettant de transformer des semoirs conventionnels en semoirs SD. Cette stratégie a été utilisée par les Irakiens avant le développement d'une industrie locale de fabrication de semoirs SD. Avec les évenements actuels en Syrie, des céréaliers ont également opté pour cette voie. Il nous semble qu'il pourrait être possible d'installer des trémies à semences et à engrais sur certains outils à dents produits par Tirsam ou PMAT. Ces options méritent d'être étudiées avec l'aide des experts australiens mais également en mobilisant l'extraordinaire vivier de compétences existant dans les universités algériennes et l'industrie sidérurgique locale.

MISER SUR L'UNION EUROPEENNE ?
Le développement du SD pour petits et moyens agriculteurs pourrait également être pris en charge au Maghreb par l'Union Européenne. L'UE a un besoin urgent de stabilité à ses frontières sud. La pratique du SD constitue un moyen efficace pour développer la petite agriculture en milieu semi-aride non irrigué. C'est le seul moyen qui combine le minimum d'investissement pour une maximisation des rendements en sec. Au Maroc, Algérie et Tunisie les populations rurales concernées sont nombreuses. Face à l'inertie des pouvoirs publics locaux, l'UE aurait tout intérêt à prendre en charge ce dossier. Cela pourrait prendre la forme de micro-financements de l'activité et la formation d'artisans soudeurs intéressés à la transformation de semoirs conventionnels en semoirs SD. Le mode d'action pourrait s'inspirer des expériences syriennes et irakienne. Une autre possibilité, complémentaire de la première, pourrait également viser les constructeurs et les concessionnaires publics et privés locaux de matériel agricole. Il s'agirait de mettre ponctuellement à leur disposition des experts de l'Icarda. L'aide de l'UE pourrait en partie passer par l'Icarda. Cependant, il s'agit de dépasser l'approche algérienne où ces experts ne sont dirigés que vers des constructeurs publics parfois peu sensibles à l'innovation. Leur fonctionnement étant encore malheureusement trop souvent bureaucratique. Rappelons que le dernier partenariat signé entre le groupe PMAT et le groupe portugais Galucho porte sur la fabrication d'outils aratoires conventionnels.

Il est à noter l'approche marocaine du SD. Au Maroc, ce sont des ONG françaises (Afdi Touraine, Fert) et un artisan français qui en collaboration avec l'Ecole Agronomique de Meknès et un industriel local développent des semoirs SD à disques. Ceux-ci ont un prix abordable par rapports aux semoirs importés. Cependant, ils sont à disques et non pas à dents.

LE SD, CERTES UN DOSSIER NOUVEAU, MAIS UNE ABSENCE DE VISION STRATEGIQUE
Avec la possibilité de fabrication de semoirs SD à dents, l'Algérie se trouve devant une opportunité extraordinaire. Celle de développer la culture des céréales en conditions non irriguées9 particulièrement au niveau des petites et moyennes exploitations. Le dossier du SD est fondamental car il faut rappeler que la question du SD ne concerne pas seulement les céréales mais également fourrages, légumes secs et oléagineux.
Ce dossier peut être qualifié de dossier en stand-by tant les possibilités de transfert de technologie offerte par les experts australiens agissant dans le cadre de l'Icarda ne sont pas saisies par la partie algérienne. Ce jugement peut sembler sévère, mais il est rappeler que de tels échanges initiés en Jordanie ont rapidement abouti à la fabrication en masse de semoirs SD par la firme Rama. On aimerait observer un tel dynamisme de la part de CMA. Mais rappelons, que les opérateurs privés peuvent également bénéficier de ce transfert de technologie. Il est de l'intérêt de groupes tels Tirsam de se positionner au plus vite. La révolution du SD a gagné 90% des céréaliers australiens. Le labour a vécu. A terme, il est condamné même en Algérie. Il est trop cher en temps et en carburant et est synonyme d'érosion. A ce titre, les pouvoirs publics et notamment les agences hydrauliques en charge de bassins versants devraient l'interdire sur les zones les plus sensibles à l'érosion hydrique. Le labour est la cause de l'envasement des barrages.
Le retard de la fabrication de semoirs SD à dents en Algérie et plus généralement au Maghreb peut être expliquée par la relative jeunesse de l'expérience syro-irakienne. L'information semble n'être pas passée du Machrek au Maghreb. Cette information est souvent rédigée en langue anglaise. Mais cette situation illustre également le manque de vision stratégique de la part des dirigeants agricoles algériens. Le développement de la production des céréales n'est vu que sous l'angle de la pratique de l'irrigation d'appoint. Ainsi, lors de la sécheresse automnale en 2015, alors qu'un partie des barrages n'était qu'à moitié remplis, les autorités se sont trouvées dépourvues. Elles n'avaient que le mot d'ordre « d'irrigation d'appoint » à la bouche alors que la plupart des exploitants n'en dispose pas. Or, une bonne partie des semis auraient pu être sauvés si l'implantation avaient été réalisée à l'aide de semoirs SD à dents. Espérons, que cette alerte aura servi de leçon... (honnêtement, nous en doutons).

Notes:
1La revue marocaine Alternatives Rurales fait état de l'acquisition de semoirs SD au niveau de coopératives de petits paysans. Les comptes-rendus de mission de l'ONG françaises Fert fait état de groupements de 4 à 5 exploitations céréalières possèdant un semoir SD.
2Concernant le rôle positif de SD direct sur l'augmentation des quantités d'eau enmagasinée dans le sol, on se reportera aux travaux de Rachid Mrabet à Settat (Maroc).
3Youtube video de l'interview d'experts Syriens dont la Pr. Basima Barhoum GCSAR on CA: http://www.youtube.com/watch?v=fMFdSUy4nOU&feature=youtube_gdata_player
4Du Pr Jack Desbiolles on trouvera sur google le rapport détaillé des résultats obtenus entre 2005-2012 en Syrie. Son rapport « The practicale implementation of conservation agriculture in the Middle east » détaille de façon précise le mode de fabrication de modèles abordables de semoirs SD moins de 1500$).
5Le seul semoir SD syrien existant en Algérie au niveau d'une station de recherche reste ignoré des cadres de l'ITGC.
6Sur google , il suffit de taper « Icarda + seeder + zero-till » pour trouver des photos de semoirs SD, des plans de construction et des conseils de montage. C'est également le cas concernant la transformation de semoirs conventionnels en semoirs SD.
7Farmer Development and Uptake of Zero Tillage in Mosul Iraq 2006-2014 Jalili S, Fathi G, Fathi Y, Ahmed W, Al-Ghulami M, Kashmoula M Corresponding Author Address : Mosul Neinava Governorate Al-Namrud Corresponding Author Email : sinanjalili@hotmail.com
8Rama Agricultural Equipment MFG peut être contacté à: P.O. Box 830327, Amman 11183 JORDAN +962 6 4398012 or +962 5 3826007 thaer.nimer@ramajordan.com
9La combinaison de l'emploi du SD et de lirrigation d'appoint est bien entendue possible.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire